L'Aigrette garzette
L'aigrette
garzette est connue pour aimer la chaleur. En France, son lieu de
prédilection a pendant longtemps été la Camargue. Cependant depuis
les années 70, elle a considérablement étendu son aire de
répartition, qui suit essentiellement le contour des côtes. Elle
vit dans les marais, les lagunes, les abords des étangs et des
rivières.
Ce héron blanc a un corps élancé, le cou long et
mince et la queue courte et carrée. Son plumage est entièrement
blanc. En période nuptiale, il arbore deux très longues et fines
plumes sur la nuque : les aigrettes. Ses pattes sont noires,
terminées par des doigts jaunes. Les deux sexes sont semblables.
Diurne, l'aigrette aime volontiers vivre en groupe, ce qui ne
semble pas le cas au Platier, où l'on n'observe souvent des
individus isolés. Elle pêche souvent à découvert en eau peu
profonde, à l'affût ou en déplacements lents. Elle se nourrit de
petits poissons, de grenouilles et de petits insectes.
Elle
niche plutôt en colonies sur des arbres ou dans des roseaux, en zone
calme. La femelle construit le nid avec les matériaux (tiges de
roseaux, branchettes...) rapportés par le mâle. La ponte de 3 à 5
œufs bleu vert clair intervient de mai à début juillet. Les deux
parents couvent à tour de rôle pendant 21 à 25 jours. Le jeune est
nidicole et quitte le nid à un mois. Quinze jours plus tard, il
prend son premier envol et devient indépendant.
L'aigrette
garzette fait maintenant partie des espèces protégées. Au début
du siècle elle a eu un destin tragique. Elle était en effet chassée
pour ses fameuses aigrettes, qui finissaient ensuite sur les chapeaux
des dames. Depuis, la mode a changé, mais un autre problème est
apparu. Aujourd'hui, c'est la diminution des milieux humides, sous la
pression de l'homme, qui menace l'aigrette.
Carte
d'identité : Aigrette garzette
Nom
scientifique : Egretta garzetta
Ordre des
ciconiiformes
Famille : ardeidae
Longueur : 55
à 66 cm
Envergure : 88 à 106 cm
Poids : 400 à
600 g
Longévité maximale : 10 ans
L'Avocette
élégante
L’avocette
élégante fait partie de la famille des limicoles. Assez grande,
entre 40 et 45 cm, elle promène sa gracile silhouette noire et
blanche, facilement reconnaissable, au bord des mares et vasières à
la recherche de nourriture. Son bec long, fin et légèrement
recourbé vers le haut, lui permet par un balancement de tête de
gauche à droite de rechercher des vers et autres invertébrés dans
la vase. Elle se nourrit de mollusques, d’insectes, de crustacés
et de petits poissons. Elle a de longues pattes gris pâle,
légèrement bleutées, terminées par des pieds palmés. La femelle
a parfois un léger cercle blanc autour de l'œil. Ce détail mis à
part, les sexes sont semblables.
A l’occasion l’avocette nage
et peut plonger en cas de besoin, mais elle passe le plus clair de
son temps au bord de l’eau, souvent en groupe. L'avocette marche à
grands pas, mais peut aussi rester longtemps perchée sur une seule
patte. Elle pousse un cri d'alarme perçant "tuut".
Au
vol, les pattes dépassent la queue et le cou est légèrement tendu.
Elle bat rapidement des ailes.
La reproduction s'étale de début
avril à mi-juin. Le nid est une simple dépression au sol, garnie de
végétaux, à proximité de l’eau. Les quatre œufs sont couvés
pendant 24 à 25 jours. Le nid est alors défendu avec acharnement
contre les intrus. Les jeunes, nidifuges, quittent le nid quelques
jours après l'éclosion et suivent les parents pour aller se nourrir
sur les vasières. 42 jours plus tard, ils sont indépendants.
Cet oiseau est migrateur, mais hiverne en grande partie en France.
«
L'espèce est menacée principalement par la destruction des habitats
d'alimentation, de nidification et d'hivernage, due à l'assèchement
et à la transformation des lagunes saumâtres et des salines, les
dérangements sur les lieux de nidification et le braconnage. »
(directive Oiseaux, Commission européenne)
Carte
d'identité :
Avocette élégante.
Nom
scientifique : Recurvirostra
avosetta.
Ordre
des
chradriiformes.
Famille
: recurvirostridae.
Longueur
: 42
à 46 cm.
Envergure
:
67 à 77 cm.
Poids
: 250
à 400 g.
Longévité
maximale : 24
à 25 ans.
La
Bécassine des marais
La
bécassine de marais aime bien les bords de mare, où elle peut
facilement enfoncer son long bec dans la vase. Elle y cherche
essentiellement des vers. L’individu photographié ici était au
bord de la mare près de l’observatoire à vanneaux, à l’ouest
de l’observatoire principal. D’un naturel assez farouche, la
bécassine ne se laisse pas approcher et seule une entrée discrète
dans le petit observatoire a permis de l’observer d’aussi
près..
Son destin est lié à la présence de milieux humides, la
disparition progressive de ceux-ci contribue ainsi mécaniquement à
la réduction des effectifs de bécassine. Son goût pour la vase a
aussi une autre conséquence, celle de l’obliger à migrer vers le
sud, quand les hivers sont trop rigoureux et que la vase est gelée.
La bécassine hiverne et se reproduit sur le platier. Elle nidifie de la fin avril au mois de mai. Une unique ponte est composée de quatre œufs. Le nid est une dépression garnie d’herbe, cachée par la végétation. La couvaison est assurée par la femelle pendant 18 à 22 jours. Les jeunes quittent le nid peu après l’éclosion et sont indépendants une vingtaine de jours plus tard.
Nom
scientifique :
Gallinago gallinago.
Famille
:
Scolopacidae.
Longueur
:
25 à 27 cm, dont 6 à 7 pour le bec.
Envergure
:
44 à 47 cm.
Poids
:
75 à 180 g.
Âge
maximum :
5 à 10 ans.
La
Bergeronnette grise
Jour
de chance que celui-ci, quand des petits de bergeronnette grise
attendaient la becquée devant l'observatoire principal. La
bergeronnette est assez farouche et ne se laisse d'ordinaire pas
approcher, même pour une photo. Ici, le devoir maternel a été plus
fort que la peur.
On la reconnaît à son balancement de queue
caractéristique et qui lui vaut le nom de hoche-queue. Les jeunes
qui n'ont pas encore quitté le nid ont déjà cette attitude.
La
bergeronnette grise, avec son vol ondoyant, affectionne les endroits
ouverts et la proximité de l'eau. On la rencontre aussi près des
habitations. Elle se nourrit de mouches, petits papillons,
coléoptères et autres petits insectes, avec une préférence
cependant pour les espèces aquatiques.
Elle
construit son nid dans une cavité, un trou de mur, sous un toit...
Peut-être ici dans une cavité du blockhaus qui sert de base à
l'observatoire. Cinq ou six œufs sont pondus d'avril à juillet. Les
deux parents nourrissent les petits, qui peuvent voler une quinzaine
de jours après la naissance. Une semaine encore et ils deviennent
indépendants.
C'est une migratrice partielle. Certains
individus descendent vers le sud pendant l'hiver. On peut aussi
rencontrer chez nous la bergeronnette de Yarrel, espèce britannique
très ressemblante, mais avec un dos plus foncé et même noir en
été.
Carte
d'identité :
Bergeronnette grise.
Nom
scientifique :
Motacilla
alba.
Ordre
des passeriformes.
Famille
: motacillidae.
Longueur
:
entre 16 et 19 cm.
Envergure
:
31 cm.
Poids
:
23 g.
Longévité
maximale :
10 ans.
La
Bernache du Canada
Comme
son nom l'indique, la bernache du Canada est originaire d'Amérique.
Cette grande oie sauvage a été introduite en Angleterre au XVIIIème
siècle dans des parcs. Des individus échappés se sont ensuite
établis pour nicher alors en Grande-Bretagne et en Suède.
Aujourd'hui, d'importantes colonies sont présentes dans le
Nord de l'Europe, Scandinavie, Allemagne, Pays-Bas, Belgique et Nord
de la France, le long des côtes...
Elle a d'ailleurs tendance à
étendre son aire de répartition vers le Sud ; certains individus,
de plus en plus nombreux d'année en année, ont été repérés en
Wallonie, en région parisienne, en Sologne... Sur le site du
platier, c'est une habituée de longue date. Peu farouche, vous
pourrez souvent la voir de près sur la flaque aux oies, près de la
maison du garde.
Elle
niche en colonies et recherche la tranquillité pour pondre et
couver. Des petits ilôts en bord de rivière ou au milieu de lacs ou
mares lui conviennent parfaitement. Son nid, caché dans les
buissons, est plat, constitué d'amas de végétaux et garni de duvet
de la femelle. Elle pond 5 à 6 œufs jaunâtres qu'elle couve
pendant 28 à 30 jours. Les petits sont nidifuges et élevés par les
deux parents. Le premier envol arrive entre 40 et 48 jours après
l'éclosion.
Elle se nourrit d'herbe, de plantes aquatiques, de
graines.
En Europe, seules les bernaches scandinaves migrent
vers le sud pendant les mois d'hiver. Celles qui vivent sur les îles
britanniques sont plutôt sédentaires.
Nom
scientifique :
Branta canadensis.
Famille
:
Anatidae.
Taille
:
95 cm.
Envergure
:
127-173 cm.
Poids
:
Mâle 4,7 à 5 kg, femelle 4,3 à 4,5 kg.
Âge
maximum :
24 ans.
Statut
de l'espèce :
protégée en France.
Le
Canard siffleur
Le
canard siffleur et madame hivernent sur le platier. C’est à dire
qu’ils viennent ici profiter d’hivers relativement doux. Au
printemps, ils repartent nidifier en Ecosse ou en Scandinavie. Assez
farouches, on peut cependant souvent les voir à la jumelle depuis
l’observatoire principal. Le mâle est reconnaissable à la tâche
dorée qu’il a au sommet de la tête. La femelle a un plumage plus
terne. Le corps est assez rond et trapu.
Végétarien, le
canard siffleur se nourrit à terre ou en eau peu profonde. Souvent
en couple, il est volontiers grégaire.
Carte
d'identité :
Canard siffleur
Nom
scientifique : Anas
penelope
Ordre
des ansériformes
Famille
: Anatidae
Longueur
: 45
à 51 cm
Envergure
: 75
à 86 cm
Poids
: 500
à 900 g
Longévité
maximale : 15
ans
Le
Goéland argenté
C'est
de loin le plus répandu et le plus fréquent des goélands sur les
côtes de la mer du Nord et de la Manche. Il aime beaucoup les ports
et suit les bateaux à la recherche des poissons. Son cri perçant
est semblable à un ricanement.
Il fait partie de la même
famille que les mouettes : les laridés.
Il a un manteau
gris clair, des ailes grises aux pointes noires, des pattes couleur
chair, un bec jaune avec une tache rouge (les petits goélands tapent
sur la tache du bec de leurs parents, afin qu'ils régurgitent de la
nourriture).
Le goéland argenté est un oiseau de belle taille :
longueur totale : 55 à 67 cm ; envergure : 1,40 à 1,55 cm ; poids :
750 à 1240 g (mâle), 690 à 1080 g (femelle). On le trouve en bord de mer, mais aussi à l'intérieur des terres, là où
il y a de l'eau : près des rivières ou des lacs.
En période de
reproduction, il reste à proximité de la mer et niche en colonies
sur des falaises, des îlots et même sur les toits des maisons. En
hivernage, il peut remonter les rivières. Les goélands se
rassemblent en groupes parfois très nombreux et bruyants. Les nids
sont installés sur des fragments de végétaux (herbes et algues) et
d'autres éléments (plastiques, cordages,...). Il pond de mi-avril à
début juillet trois œufs vert-olive, tachetés de noir ou de brun.
La femelle couve pendant 29 jours. Les petits prennent leur premier
envol à 35-40 jours. Les goélands immatures, appelés grisards, ont
un plumage brun qui s'éclaircit progressivement au cours des trois
premières années. Le goéland pourra se reproduire à partir de
trois ans. Sa longévité maximale a été constatée autour de 32
ans.
Le goéland n'est pas difficile, il mange de tout. Les
examens du contenu de son estomac nous ont révélé qu'il mange à
peu près n'importe quoi : coquillages, alevins, poissons, oiseaux,
cadavres, déchets de pêche et ménagers. Il a su tirer partie de
nos déchets de plus en plus nombreux pour augmenter sa population de
façon très importante.
Dans certaines communes de Bretagne, on
est obligé de stériliser les oeufs pour réduire un peu sa
population. Au Canada, des colonies importantes sont devenues un
fléau et un danger réel autour des aéroports. Il n'en a pas
toujours été ainsi. Au début du siècle dernier, il ne trouvait
pas autant de nourriture et de plus, les populations côtières
prenaient les œufs dans les nids pour les manger. Aujourd'hui, cet
oiseau est protégé.
Carte
d'identité : Goéland
argenté.
Nom
scientifique : Larus
argentatus.
Ordre
des charadiiformes.
Famille
: laridae.
Longueur
: 56
à 66 cm.
Envergure
: 130
à 158 cm.
Poids
: 750
à 1250 g.
Longévité
maximale : 32
ans
Le
Grand gravelot
Grand,
mais pas tant que cela, en effet, le grand gravelot est à peine plus
gros qu'une alouette. Son collier noir permet de l'identifier
facilement. C'est un limicole qui se régale des petits invertébrés
que l'on trouve sur les grèves.
Sur la plage ou les vasières,
le grand gravelot a un déplacement rapide, entrecoupé de courtes
pauses. C'est un oiseau nerveux et actif, toujours en quête de
nourriture. Son menu est constitué d'insectes, de vers marins, de
mollusques et d'araignées. Il est volontiers grégaire.
Quelques couples (environ 150) nichent en France sur les rivages, depuis les plages du Morbihan jusque chez nous. Sur le site du platier, il niche, quand il n'est pas dérangé par des promeneurs indélicats ou des chiens errants, à l'est, à la limite de la plage de Grand Fort Philippe. Le nid est une dépression à même le sable ou les graviers, à découvert. Il y a deux pontes par an de mi-avril à juillet de 3 à 4 œufs brun jaunâtre, tachetés et striés de noir et de gris. Le couple couve pendant 23 à 25 jours. Les jeunes quittent leur nid juste après la naissance et sont élevés par les deux parents.
Le grand gravelot est migrateur. Les côtes françaises accueillent jusqu'à 10 000 individus pendant l'hiver. La plupart de ces visiteurs remontent ensuite au printemps, pour nicher essentiellement en Europe du nord et en zone arctique.
L'espèce est protégée en France. L'urbanisation et la fréquentation touristique des plages rend sa nidification difficile.
Carte
d'identité :
Grand Gravelot.
Nom
scientifique :
Charadrius hiaticula.
Ordre
des charadriiformes.
Famille
:
Charadriidés.
Longueur
:
18 à 20 cm.
Envergure
:
40 cm.
Poids
: mâle
90 à 105 g, femelle 65 g.
Longévité
maximale : 10
ans.
L'Huîtrier-pie
Remarque préliminaire : l'huîtrier pie n'est, tout comme vous et moi, pas de la même famille que la pie. Il doit son nom bien sûr à son .... Et puis non, je ne vous le dis pas vous le devinerez bien assez vite.
L'huîtrier pie n'est pas un mangeur d'huîtres, comme pourrait laisser croire son nom, mais il fait une grande consommation de coquillages, de vers et de crustacés. Tout comme les bécasseaux, les avocettes, les chevaliers, l'huîtrier pie fait partie d'un groupe que l'on appelle limicole.
Le mot limicole vient du latin limicola : de limus (limon, boue ) et de cola (qui habite ou exploite).
Les limicoles, ce sont des oiseaux de rivage de type échassier ; ils sont dépourvus de pattes palmées et vous les verrez très rarement nager. Le sable humide, laissé le temps d'une marée basse, fait le bonheur de ces oiseaux vifs, qui parcourent l'estran, enfonçant leur bec dans la vase à la recherche des invertébrés.
L'huîtrier
pie est un oiseau de belle taille : 40 cm de longueur pour 80 cm
d'envergure et un poids moyen de 550 g. La tête, le cou, le dos, la
poitrine sont noirs, contrastant avec le dessous d'un blanc pur. Le
dessus des ailes est noir avec une large bande blanche. Les pattes
sont roses et le bec est rouge vif. Notre oiseau est rarement
solitaire ; en hivernage, ou en migration, on peut observer le long
de notre littoral, des troupes de dizaines, de centaines d'individus.
Même pendant la période de reproduction (l'huîtrier pie se
reproduit dès l'âge de trois ans, parfois seulement cinq ans),
des oiseaux non nicheurs se promènent sur l'estran à la recherche
de leur nourriture.
Le retour aux sites de reproduction
s'effectue de mars à avril. L'huîtrier pie est nicheur en Europe,
de la Scandinavie à l'Espagne en passant par les îles britanniques
et l'Islande. En France, il niche essentiellement en Bretagne, plus
rarement dans notre région où il s'installe au bord des plans d'eau
intérieurs et sur les dunes tranquilles du littoral.
Le nid est
installé près de la côte et le support importe peu : creux de
rocher, sables, graviers ou galets, végétations rases. La ponte a
lieu fin mai début juin et comporte trois œufs. L'incubation dure
environ quatre semaines ; il en résulte de magnifiques petits
poussins jaune-brun avec des raies noires sur le dos. Les poussins
quittent le nid quelques heures après la naissance et volent à un
mois.
A partir de la mi-juillet la migration vers le sud
commence. Certains oiseaux, pour passer l'hiver, vont jusqu'en
Afrique du Nord ; beaucoup d'autres se contentent des îles
britanniques ou de la France. La France accueille 500 000 des 5
millions de limicoles hivernant en Europe et en Afrique soit 10 % du
total. Ce pourcentage est variable suivant les espèces. Il est de 7
% pour l'huîtrier pie et de 40 % pour les avocettes. Pour l'Europe,
l'huîtrier pie ne peut être chassé qu'en France.
Article paru dans la Voix du Nord des dimanche 8 et lundi 9 septembre 1991
En complément de cet article, un rapport du GON (Groupe Ornithologique du Nord) de 2002 signalait que le seul endroit, où l'on pouvait trouver des huîtriers nicheurs sur le Pas de Calais était le platier. Cependant, le document recommandait de ne pas anticiper la date d'ouverture de la chasse avant le 1er septembre -en général la chasse ouvre en août- parce qu'une partie des jeunes mouraient suite à la disparition de leurs parents, lors de la recherche de nourriture sur la plage, dès les premiers jours de l'ouverture de la chasse...
Carte
d'identité : Huîtrier pie
Nom
scientifique : Haematopus ostralegus
Ordre des
charadriiformes
Famille : Haematopodidés
Taille : 40
à 45 cm
Envergure : 80 à 86 cm
Poids : 400 à
700 g
Longévité maximale : 36 ans
La
Linotte mélodieuse
La linotte mélodieuse est un petit passereau brun. En dehors de la période printanière, le mâle est aussi discret et terne que la femelle. Pendant la période de reproduction, le mâle se pare de taches rouges sur le front et sur la poitrine, comme sur la photo.
Ainsi que son nom l'indique, elle est facilement reconnaissable à son gazouillis très mélodieux, mais aussi assez désordonné.
Elle aime bien les milieux semi-ouverts. Au platier on peut la rencontrer en bordure de la dune à fourrés. Une paire de jumelles est cependant nécessaire pour l'observer, car elle est assez farouche et ne se laisse pas trop approcher.
Le nid, assez négligé, est généralement dans un buisson, sans protection particulière contre les prédateurs. La période de nidification s'étend de mai à août. Il peut y avoir 2 à 3 couvées de 4 à 6 œufs.
La linotte est insectivore, mais mange aussi des graines en hiver.
Carte
d'identité : Linotte
mélodieuse
Nom
scientifique :
Carduelis
cannabina
Ordre
des passeriformes
Famille
: frigillidés
Longueur
:
entre 13 et 14 cm
Envergure
:
24 cm
Poids
: 16
à 21 g
Longévité
:
9 ans
La
mouette mélanocéphale
La
mouette mélanocéphale a trouvé sur le site de la réserve pour
nidifier des endroits à sa convenance. En effet, depuis quelques
années, elle niche sur le site. L'ilôt face à l'observatoire
principal est une de ses terres d'élection. Pour faciliter son
installation parmi des mouettes rieuses, les gardes ont profité de
l'hiver* pour préparer le terrain en le labourant.
Le
caractère distinctif principal de la mouette mélanocéphale est sa
tête noire -mélanocéphal en grec signifie tête noire- Un œil non
averti peut la confondre facilement avec la mouette rieuse, avec qui
elle cohabite fréquemment, et dont elle a l'allure générale. Le
capuchon de cette dernière est cependant plus marron chocolat que
noir. Le bec de la mélanocéphale est d'un rouge plus vif et le bout
de ses ailes reste blanc contrairement au bout noir des ailes de la
rieuse. Enfin, la mouette mélanocéphale reste essentiellement sur
les côtes, alors que la rieuse a investi tout le territoire
français.
La
mélanocéphale se nourrit d'insectes terrestres et aquatiques, mais
aussi de poissons marins et de mollusques.
Comme toutes les mouettes, elle est grégaire. Elle niche en colonies, souvent avec des rieuses. Le nid est une dépression au sol. La ponte, de trois œufs gris jaunâtre tachetés de brun et de noir, intervient de mai à juin. Le couple couve pendant 23 à 25 jours. Le jeune, couvert de duvet gris au dessus, blanc en dessous, quitte le nid quelques jours après l'éclosion. Il devient indépendant au bout de 35 à 40 jours et atteint sa maturité sexuelle à deux ou trois ans. En France, la mouette mélanocéphale ne se reproduit qu'en petit nombre, (115 couples en Camargue en 89) . L'effectif hivernal était estimé à 3000 environ dans les années 1990.
La mouette mélanocéphale est une espèce protégée -directive oiseaux, Commission Européenne- surtout en raison de la disparition de ses habitats. L'urbanisation des côtes, l'industrialisation et le développement du tourisme ont contribué massivement au cours des cinquante dernières années à la diminution des espaces dépourvus de toute activité humaine, ne laissant que peu d'endroits tranquilles, propices à la nidification. La réserve naturelle, avec la mouette mélanocéphale, joue pleinement son rôle de protection des espèces menacées.
* En 2006, l'opération ne semble pas avoir été reconduite cette année 2007.
Carte
d'identité : Mouette
mélanocéphale
Nom
scientifique : Larus
melanocephalus
Ordre
des
charadriiformes
Famille
: laridae
Longueur
: 36
à 38 cm
Envergure
:
92 à 100 cm
Poids
:
220 à 380 g
Longévité
maximale : 15
ans
L'Oie
cendrée
L'oie cendrée est proche de notre oie domestique par sa silhouette. Moins massif. l'oiseau sauvage est plus agile et svelte. Vous pourrez facilement l'observer au platier sur la flaque aux oies, près de la maison du garde. En effet, quelques unes ont élu définitivement domicile ici. L'espèce est d'ordinaire migratrice. Les oies cendrées observées en France ont pour habitude de nicher sur les zones humides du nord de l'Allemagne jusqu'à la toundra du nord de la Scandinavie. En automne, elles traversent la France au nord d'une ligne Charleville-Limoges-Pau, pour regagner leurs quartiers d'hiver en Espagne. On peut par conséquent les observer lors de haltes en automne de septembre à novembre et plus encore au printemps -quelques milliers sur les lacs de Champagne Ardenne-.
Cet
oiseau mesure environ 80 cm et a une envergure de 1m70, c'est la plus
grande des oies sauvages. Son bec est jaune orangé vif ou rose et
ses pattes sont de couleur chair. Par sa couleur on peut facilement
la confondre avec l'oie rieuse qui a un tour de bec blanc.
Elle
aime les marais, les lacs et les champs. Sa nourriture est
exclusivement végétarienne : herbe, céréales, baies...
Comme
le sont en général les oies, l'oie cendrée est monogame et fidèle.
Si l'un des deux animaux du couple meurt, l'autre reste seul. Elle
choisit un partenaire le premier hiver et reste deux ans avant de
nicher. Elle bâtit un grand nid à proximité d'un point d'eau et le
protège de duvet. Elle en couvre les œufs, quand elle s'en éloigne.
La couvée va de 4 à 8 œufs blanchâtres, qui éclosent au bout de
27 à 29 jours. Les petits sont nidifuges, ils suivent immédiatement
les parents. Le jars défend avec fermeté la couvée en cas de
danger. Les oisons sont capables de voler vers l'âge de deux mois.
Ils restent cependant encore près des parents. Les oies cendrées
aiment vivre en grandes bandes, qui regroupent de nombreuses
familles.
L'oie cendrée était l'animal d'étude favori de
l'éthologue Konrad Lorenz. Il a consacré de nombreux travaux à
l'étude de son comportement et a mis en évidence ce qu'il a appelé
l'empreinte. C'est-à-dire le phénomène par lequel, dans les
premiers instants de la vie, un jeune animal, par apprentissage
quasi-instantané, s'imprègne du premier objet en mouvement qu'il
rencontre. Il s'agit habituellement de sa mère, mais il peut s'agir
d'un autre animal. Konrad Lorenz, était suivi par une bande
d’oisons, pour lesquels il avait servi d’objet d’empreinte.
Carte
d'identité : oie
sauvage.
Nom
scientifique :
Anser
anser.
Ordre
des anseriformes.
Famille
: anatidae.
Longueur
: 75
à 90 cm.
Envergure
:
147 à 182 cm.
Poids
: 2300
à 3500 g.
Longévité
maximale : 17
ans.
Le
Pipit farlouse
Vous
pourrez apercevoir ce petit passereau discret, à l'est de la
réserve, dans les pâtures humides. Il affectionne les terrains
dégagés, à végétation herbacée, basse et dense. On pourrait le
confondre avec une grive musicienne par son plumage, mais il reste
néanmoins plus petit. Son comportement rappelle celui de l'alouette
: il s'élève en chantant et se laisse ensuite tomber comme une
pierre.
Il se tient fréquemment au sol, mais ne dédaigne pas
s'installer sur un piquet. Un petit territoire lui suffit : environ
25 ares. Il se nourrit surtout d'insectes, mais aussi de vers et de
graines en automne et en hiver. Son nid est installé à même le
sol, dans une légère dépression, dissimulé par de la végétation.
En général il y a deux pontes par an, de début avril à fin
juillet, de 3 à 5 œufs chacune. La femelle couve pendant 13 jours.
Les petits sont nidicoles. Ils s'envolent entre 10 et 14 jours après
l'éclosion. ILs deviennent indépendants en moyenne 13 jours plus
tard.
Le pipit farlouse est migrateur. De nombreux individus
nordiques et des îles britanniques hivernent en france.
Carte
d'identité :
Pipit farlouse.
Nom
scientifique : Anthus
pratensis.
Ordre
des
passériformes.
Famille
: motacillidae.
Longueur
: 14,5
cm.
Envergure
:
22 à 25 cm.
Poids
: 14
à 23 g.
Longévité
maximale : 8
ans.
La
Sarcelle d'Hiver
D'ordinaire
assez farouche la sarcelle d'hiver ne se laisse pas facilement
approcher. Ce couple était proche et se reposait sur la flaque aux
oies, près de la maison du garde et était donc suffisamment proche
pour se laisser photographier facilement.
La sarcelle d'hiver est
un petit canard. Comme son nom l'indique, elle est chez nous surtout
pendant l'hiver. En effet c'est un migrateur partiel qui craint le
gel qui le prive du même coup de nourriture. Lors des hivers
rigoureux, elle descend jusque dans le sud de la France, en Camargue.
Elle fait partie des hivernants sur le platier. Très
occasionnellement elle peut y nicher, mais préfère repartir en mars
ou avril vers le nord jusqu'en Scandinavie.
Comme souvent chez les
canards on peut observer un dimorphisme sexuel. La femelle a un
plumage très discret.
Le mâle se distingue par une tête rousse
et une large bande verte au niveau des yeux.
La sarcelle se
nourrit principalement de petites graines aquatiques et aussi de
petits invertébrés en été.
Le vol est rapide, agile et
précis ce qui lui permet d'échapper aux prédateurs aériens.
La
sarcelle est d'ordinaire discrète et il est difficile au non averti
d'entendre le son de sa voix. Le mâle émet des "Krrrt"
aigus qui ont donné son nom latin Anas
crecca.
La sarcelle ne cancane pas elle truffle.
Carte
d'identité : Sarcelle
d'hiver.
Nom
scientifique : Anas
cracca.
Ordre
des anseriformes.
Famille
: anatidae.
Longueur
: 36
à 38 cm.
Envergure
:
54 à 59 cm.
Poids
: 250
à 400 g.
Longévité
maximale :
16 ans.
La Sterne caugek
La réserve est un site de nidification pour les sternes caugek. A l'est, un endroit heureusement hors d'atteinte des visiteurs leur assure la tranquillité nécessaire*. Cependant vous pourrez les observer assez facilement. En effet au printemps elles font d'incessants va-et-vient entre les nids et la mer. A l'aller vers la mer, vous les entendrez crier, au retour vous pourrez observer qu'elles ont le bec chargé de petits poissons.
La
sterne caugek a la taille d'une mouette rieuse. Son vol lui ressemble
d'ailleurs à celui de cette dernière. La tête est surmontée d'une
calotte noire de plumes hérissées.
C'est un oiseau du
littoral maritime qui affectionne particulièrement les côtes
sableuses. Grégaire, les sternes Caugek constituent des colonies
importantes. Les nids sont très proches, à 30 ou 40 cm les uns des
autres. Ce sont de simples dépressions grattées dans le sable,
complétées de quelques éléments végétaux. Ils contiennent en
général deux oeufs tachetés de brun et de gris, que les deux
parents couvent alternativement. Ils éclosent entre 21 et 24 jours
après la ponte. Les petits quittent le nid rapidement entre une
semaine et deux semaines après l'éclosion. Ils se rassemblent
ensuite en "nurseries" pour prendre leur envol vers cinq
semaines.
L'espèce est migratrice. Les oiseaux s'en vont passer
l'hiver vers l'ouest de la Méditerrannée et sur les côtes de
l'Afrique.
* Depuis 2008, les sternes ont déserté cet ilôt qui n'est plus utilisé aujourd'hui que par les mouettes rieuses. Les sternes caugek se sont maintenant installées sur un ilôt situé au milieu de la gravière située au sud de la réserve. Elles le partagent avec des mouettes rieuses et quelques mélanocéphales.
Carte
d'identité : Sterne
caugek.
Nom
scientifique :
sterna
sandvicensis.
Ordre
des charadriiformes.
Famille
:
Sternidae.
Longueur
: 36
à 41 cm.
Envergure
:
95 à 105 cm.
Poids
:
215 à 290 g.
Longévité
maximale : 23
ans.
Le tadorne de belon
Oiseau
très coloré, le tadorne de Belon est intermédiaire entre les oies
et les canards. Son corps est massif, ses ailes sont longues et assez
étroites.
Les deux sexes ont le blanc comme couleur dominante.
Un collier brun-roux entoure l'avant du corps. La tête et le cou
sont vert foncé.
Le mâle se distingue par le caroncule, une
bosse rouge carmin sur le côté supérieur du bec également rouge
vif. Les pattes palmées sont roses.
L'oiseau se nourrit de
mollusques, de crustacés, de larves, d'insectes et d'algues.
Le
tadorne niche dans un endroit caché, principalement dans des
terriers de lapins. Le nid est tapissé de duvet et de matières
végétales.
La femelle couve ses 8 à 12 oeufs pendant
quatre semaines. Les canetons, nidifuges, s'envolent à 45-50 jours.
Les jeunes sont plus ternes, à dominante grise.
Les adultes
abandonnent les jeunes avant l'âge de huit semaines pour aller muer
en mer, notamment sur les bancs de sable de la mer des Wadden, au
large de la Frise, aux Pays-Bas..
Le tadorne fait partie des
espèces qui peuvent constituer des "nurseries" : un adulte
s'occupe alors des canetons de plusieurs couples.
Dans les
années soixante, on ne comptait pas plus d'une cinquantaine de
couples en bordure de Manche et un vingtaine en Camargue. Depuis sa
protection, devenue indispensable, ses effectifs se sont
considérablement étoffés (1200 à 1500 couples nicheurs dans les
années 80). Le tadorne de Belon a progressivement conquis l'ensemble
du littoral.
On peut même le voir maintenant bien à l'intérieur
des terres en particulier dans la région Nord Pas-de-Calais. B
Carte
d'identité : Tadorne
de Belon.
Nom
scientifique : Tadorna
tadorna.
Ordre
des
anseriformes.
Famille
:
anatidae.
Longueur
: 58
à 71 cm.
Envergure
:
110 à 113 cm.
Poids
:
1100 à 1400 g.
Longévité
maximale : 16
ans.
Le Tarier pâtre
Le
tarier* pâtre aime bien les positions perchées qui lui servent de
poste d'observation. Il est souvent visible sur des poteaux ou en
haut d'un buisson. Il apprécie les milieux dégagés, les terrains
non cultivés, plutôt secs et ensoleillés.
Solitaire, il se
nourrit de petits insectes, d'araignées, de vers ou de mollusques
qu'il a repérés depuis son perchoir. La femelle a un plumage plus
terne et discret que le mâle. Les deux membres du couple ne
s'éloignent jamais l'un de l'autre, une cinquantaine de mètres
semble être la distance maximale qu'ils puissent supporter.
Le nid est installé au sol parmi la végétation, souvent protégé par un "toit" de brindilles. Pendant deux semaines, la femelle couve seule, 4 à 6 oeufs bleu pâle, finement tachetés de brun-rouge. Une deuxième couvée a souvent lieu en juin et parfois même une troisième en juillet.
*L'appellation tarier pâtre semble remplacer traquet pâtre qui était utilisée auparavant. Si vous recherchez des informations sur cet oiseau dans les ouvrages naturalistes un peu ancien, vous rencontrerez l'appellation traquet pâtre.
Carte
d'identité : Tarier
pâtre aussi appelé traquet pâtre (ne pas confondre avec le Traquet
tarier Saxicola
rubetra).
Nom
scientifique :
Saxicola
torquata.
Ordre
des
passériformes.
Famille
:
turtidae.
Longueur
: 12
cm environ.
Envergure
: 18
à 21 cm.
Poids
:
14à 17 g.
Longévité
: 5
ans.
En
apercevant ce petit oiseau jaune vous pensez peut-être au canari de
votre concierge qui s’est fait la belle. Il n’en est rien. En
effet il s’agit du tarin des aulnes. Celui-ci est un voyageur de
passage photographié en novembre. Les oiseaux nordiques passent chez
nous pour aller hiverner en Espagne. Du reste, certains s’arrêtent
en route.
Comme son nom ne l’indique pas, il affectionne
les forêts de conifères. En automne et en hiver on le rencontre sur
les aulnes et aussi les bouleaux. Il profite ici des aulnes qui
forment un rideau d'arbres entre la réserve et le lotissement des
Ecardines.
Il est essentiellement granivore, seuls les petits sont nourris avec des insectes.
Carte
d'identité : Tarin
des aulnes.
Nom
scientifique : Carduelis
spinus.
Ordre
des passériformes.
Famille
: Fringillidae.
Longueur
: 11
à 12,5 cm.
Envergure
: 21
cm.
Poids
: 12
à 14 g.
Longévité
: 2
à 3 ans.
Ce
traquet motteux femelle a été photographié sur l'est de la
réserve, devant une mare salée, au début du mois de mai. Ce
passereau apprécie les milieux ouverts et herbeux, où il peut
facilement trouver sa nourriture, essentiellement des insectes.
Il
niche dans un trou du sol, sous un rocher ou même à l'entrée d'un
terrier de lapin. Il peut y avoir deux pontes par an, de 5 à 6 oeufs
entre avril et juillet.
C'est
un migrateur qui n'est présent en France que de mars à octobre. On
le trouve surtout sur les côtes et aussi en montagne jusqu'à 2400 m
d'altitude.
Carte
d'identité : Traquet
motteux.
Nom
scientifique : Oenanthe
oenanthe
Ordre
des
passériformes.
Famille
: turdidae.
Longueur
:
14,5 à 16 cm.
Envergure
: 26
à 32 cm.
Poids
: 17
à 30 g
Longévité
maximale : 7
ans
Le Troglodyte mignon
Petit
oiseau brun, le troglodyte mignon est un oiseau vif. Il se faufile
dans les broussailles, comme le ferait une souris. Il apprécie
particulièrement la végétation dense de la dune à fourrés, où
il est surpris ici sur une branche de sureau.
Plutôt
solitaire, il se nourrit principalement de petits insectes et
d'araignées. Le troglodyte est souvent polygame et il est fréquent
que le mâle construise plusieurs nids. Dès que la première femelle
a pondu, il se cherche une deuxième femelle et peut ainsi continuer
parfois jusqu'à trois. Le nid est construit dans une souche d'arbre
ou dans une infractuosité de rocher. De cette habitude, il tient le
nom de troglodyte : qui "entre dans un trou". La femelle y
pond 5 à 7 oeufs blancs, tachetés de brun, qu'elle couve entre 12
et 18 jours. Il peut y avoir deux pontes, par an, échelonnées de
mi-avril à mi-juillet.
Carte
d'identité : Troglodyte
mignon.
Nom
scientifique : Troglodytes
troglodytes .
Ordre
des passériformes.
Famille
: troglodytidae.
Longueur
:
9 à 10 cm.
Envergure
: 13à
17 cm.
Poids
: 7
à 11 g.
Longévité
:
jusqu'à 7 ans.
Remarquable
par la huppe caractéristique qu'il porte sur le sommet de la tête,
le vanneau est le petit limicole devenu le symbole du platier d'Oye.
Il doit son nom "vanneau" à son cri qui rappelle le bruit
que fait le van (panier d'osier) dans la main du vannier : "pi-huit"
. Il est reconnaissable en l'air à son vol papillonnant. Au platier,
il niche dans les pâtures humides à même le sol et est bien
visible au printemps. Migrateur partiel, il peut dans certaines
régions de France devenir semi sédentaire. Sa migration dépend de
l'état du sol, un sol gelé l'empêchant de trouver sa nourriture.
Les vanneaux ne migrent pas tous en même temps aux mêmes endroits.
En novembre et en décembre, ils rejoignent des zones plus chaudes en
Espagne ou au Maroc.
L'oiseau se place sur son nid à partir
de mars. La réserve lui offre un site calme et sûr pour se
reproduire. Ailleurs, il s'installe surtout à même les sols
cultivés, qui sont nus au printemps. Hélas, avec la succession des
travaux agricoles, les réussites de reproductions sont relativement
faibles. Quand la première ponte de fin mars début avril n'aboutit
pas, ce qui est fréquent, une deuxième la remplace et arrive à son
terme vers la mi-juin. La femelle pond trois à quatre oeufs, qui
sont couvés par les deux parents pendant 25 jours environ. Dès leur
éclosion, les poussins sont nidifuges. Ils quittent donc rapidement
le nid. Ils sont élevés par leur deux parents. Au bout d'une
quarantaine de jours, ils ont leur plumage définitif.
Le vanneau
se nourrit en groupe pour plus de sécurité. En cas d'alerte, le cri
d'alarme d'un seul permet à toute la compagnie de s'envoler.
L'oiseau affectionne les vers qu'il attire à la surface du sol avec
une technique infaillible : il imite le bruit de la pluie en faisant
vibrer une de ses pattes contre le sol, ce qui fait remonter les
vers. Il se nourrit aussi d'insectes, de petits mollusques ; il peut
parfois manger des graines de pins ou de diverses herbacées.
L'espèce n'est pas protégée en France. Il semble cependant que
depuis les années 70, la population de vanneaux soit partout en
baisse en Europe occidentale. Ceci est peut-être lié à son mode de
reproduction sur les terres agricoles.
Carte
d'identité : Vanneau
huppé
Nom
scientifique :
vanellus
vanellus
Ordre
des
Charadriiformes.
Famille
: Scolopacidae.
Taille
: 28
à 31 cm.
Envergure
: 70
à 76 cm.
Poids
: 150à
310 g.
Longévité
maximale : 23
ans .